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La Journée des Droits des Femmes

Un combat contre les inégalités auxquelles les femmes font face …

La journée des femmes, c’est quoi ?

La  Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

Elle est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier.

C’est une journée de manifestations à travers le monde ou l’on fait un bilan sur la situation des femmes.

Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.

La journée des Femmes, son origine :

Son origine provient de nombreuses luttes ouvrières et de manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et une égalité entre les hommes et les femmes, au début du XXème siècle.

Les dates importantes :

1910 : La création de cette journée est alors proposée, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin.

1911 : Un million de femmes manifestent en Europe.

1913 : Des femmes russes organisent des rassemblements clandestins.

1914 : Les femmes réclament le droit de vote en Allemagne

1915 : À Oslo des femmes défendent leurs droits et réclament la paix.

1917 : grève des ouvrières de Saint Pétersbourg. La tradition du 8 mars se met en place.

1921 : Lénine décrète le 8 mars journée des femmes.

1945 : la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

1977 : la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unie.

1982 : la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement en France par François Mitterrand.


Quel nom pour cet évènement ?

Journée internationale de LA femme :

Célébrer LA femme, c’est rendre hommage à une image stéréotypée de la femme, selon plusieurs féministes.

Cela accentue l’idée d’une femme parfaite, celle que l’on voit à la télévision ou dans les publicités

Journée des droits des femmes :  Ce nom met plus l’accent sur le côté lutte de cette journée.  Un terme qui définit le combat contre les inégalités auxquelles les femmes  font face.

Quelques noms célèbres :

Pour notre première parution sur la Journée des Droits des femmes, nous avons choisi 3 femmes d’exception …

Une femme de lettres, une femme politique, une femme religieuse :

Simone de Beauvoir (1908-1986)

Simone de Beauvoir est une  Femme de lettres et intellectuelle française.

Elle est considérée comme une théoricienne importante du féminisme, et a participé au mouvement dans les années 1970. Elle a joué un rôle important dans le combat pour la libération des femmes.

Paru en 1949, son célèbre livre « Deuxième sexe », où s’exprime avec virulence et sur un ton nouveau le refus de l’infériorité « naturelle » de la femme, devient l’ouvrage de référence du mouvement féministe mondial.

En 1974, elle fonde la Ligue du droit des femmes, pour lutter contre toutes les violences perpétrées contre les femmes.

« On ne naît pas femme : on le devient… C’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin. »

Simone de Beauvoir  affirme que l’inégalité homme/femme est culturellement construite, et non naturel.

En effet, au départ, la femme est l’égal des hommes,  à la fois intellectuellement et physiquement.

C’est l’homme, parce qu’il produit l’idéologie, parce qu’il est dominant, qu’il renvoie la femme à son altérité pour en faire un être inférieur, un être biologique.


Simone Veil 
(1927)

Simone Veil est une politicienne.

Simone Veil semble vouée aux plus hautes fonctions qu’aucune Française n’ait jamais exercées.

En 1974, Valery Giscard d’Estaing la fait entrer au gouvernement, sur le conseil de Jacques Chirac, au titre de ministre de la Santé où des dossiers délicats lui sont confiés.

Sa plus éclatante victoire reste la loi sur la contraception et la légalisation de l’avortement (1975).

S’en suivent des débats qui ont précédé l’adoption de ces deux mesures ont été particulièrement houleux mais qui  ont révélé la force paisible et l’intelligence de cette grande figure politique.

Simone Veil quitte son ministère en 1979 pour devenir présidente de l’Assemblée européenne.

Elle poursuit son parcours atypique, indépendante et entièrement dévouée à ses idéaux de justice et de démocratie, obtenant le pouvoir sans jamais le rechercher, populaire sans aucune démagogie.

 

Mère Teresa (1910-1997)

A  l’âge de 18 ans, Mère Teresa rejoint l’ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame de Lorette en Irlande. L’année suivante, elle part en Inde pour accomplir sa formation religieuse.

Enseignante puis directrice d’école à Calcutta, sœur Mary-Teresa quitte les sœurs de Notre-Dame de Lorette, le 16 août 1948, afin d’être au plus près des miséreux.

Rapidement suivie par d’autres femmes, Mère Teresa fonde, deux ans plus tard, la congrégation religieuse catholique « les missionnaires de la Charité ».

Les sœurs y consacrent leur vie aux déshérités, partageant leur temps entre soins médicaux, enseignements et prise en charge des mourants.

Elle  fonde le mouroir de Kaligat. Sans l’aide du Vatican, « les missionnaires de la Charité » font vœu de pauvreté, et étendent leur action aux soins des lépreux.
Défendre cette journée, c’est savoir dire que le 8 mars est la Journée des droits de la femme !

Emilie LACOSTE